La maison des collines

Lieu à vivre – 04.94.47.88.77

ACcueil

Une petite structure qui offre un cadre familial propice à la reconstruction intérieure

ACcompagnement

Une équipe dévouée qui travaille en collaboration avec le résident pour lui permettre de retrouver son autonomie

ACtion

Des activités pour structurer la journée et révéler de potentielles aptitudes pour un emploi futur

Une nouveauté aux Collines : le safran !

C’est parti d’un don de l’association A Rocha (« Le rocher » en portugais, organisation chrétienne de conservation de la nature, implantée en Camargue et au-dessus de Grasse).

Ils nous ont donné 2500 bulbes l’année dernière et nous en avons planté 2200 cet été, en août.

Courant octobre, nous avons eu les premières fleurs et pendant trois semaines, un mois, tous les jours, il a fallu cueillir les fleurs.

On les cueillie à leur base, sans la tige et on les pose sur des plateaux pour que dès que possible, dans la même journée, avant que ça se colle aux pétales, on récupère les trois stigmates orange foncé pour les mettre à sécher.

 Dans l’idéal, il faudrait un séchage rapide : 20 minutes à 80° dans un four électrique. Nous, nous les avons mis sur du sopalin sur les radiateurs pendant deux jours. C’était expérimental pour nous et on a fait avec les moyens du bord !

Le safran est très léger, aussi nous avons acheté une balance de bijoutier au 100e de gramme près !

Il faut 180 à 200 fleurs pour faire 1 gramme !

Cette première récolte nous a permis d’obtenir 14 grammes de safran. Donc si on fait le calcul, les 2200 bulbes (il nous en reste 300 à planter) ont produit environ 2600 fleurs.

On a acheté des petits bocaux en verre pour conditionner le safran ; 1 pot = 1 gr.

Nous avons pensé à fermer ce pot avec un cachet de cire pour certifier et garantir que le pot n’a pas été ouvert après avoir été conditionné, et qu’il conserve tous ses arômes.

La date de conditionnement est inscrite sur l’étiquette ; le produit est consommable seulement un mois après, certainement pour laisser le temps aux arômes d’arriver à leur maturité.

Les bocaux sont conservés au sec, à l’abri de la lumière.

Il faut savoir qu’on en importe 80% pour la consommation en France et les principaux intéressés sont les restaurateurs. Le pot de 1 gramme est vendu 30€.

Il y aurait donc pour nous un marché à prendre, d’autant que cette production se situe pour nous dans une période d’activité creuse ; c’est la fin de l’exploitation de la serre et avant les grosses commandes de pralines pour les fêtes de fin d’année. Un créneau donc idéal qui ne nous rajoute pas de contraintes supplémentaires

Développer l’activité

Nous souhaiterions donc développer l’autoproduction en exploitant la butte à côté de la serre. Nous gagnerions environ 2000m2 de plus.

Au fil du temps, les bulbes grossissent et se multiplient. L’année prochaine, notre production devrait doubler. Au bout de 4 ans, les pieds deviennent trop gros et il faut alors les déterrer, les séparer pour les replanter ; La production devrait devenir exponentielle !

On a donc 4 ans pour préparer le terrain ; couper les arbres, les cades, enlever les pierres, retourner la terre… Ce temps sera mis aussi au profit du démarchage des restaurateurs pour assurer la vente de la future production. 

À terme, ce devrait être une activité qui devrait bien aider financièrement l’association, peut-être plus que la vente des pralines ou des poteries

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